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dimanche 13 mars 2022

RXperiment : version du 12 mars 2022

Un point sur la version actuelle de RXperiment :

 Démarré le 19 avril 2021, le projet RXperiment a aujourd'hui un peu moins de 11 mois d'existence. Son but est de publier des statistiques de réception de signaux radio sur le web.

En prenant l'abréviation RX pour récepteur et experiment pour expérience en anglais, cela a donné le nom RXperiment pour ce projet. Au départ, j'étais parti sur un autre nom : Radio Signal Monitor, mais il se trouve qu'une personne a déjà utilisé ce nom pour un appareil de détection, j'ai donc préféré ne plus l'utiliser et le changer pour RXperiment.

 RXperiment n'a pas besoin d'ordinateur pour tourner, mais au moins d'une carte microcontrôleur ESP32, quelques composants, au moins un récepteur et bien sûr un accès WiFi pour publier les données sur le web. Aujourd'hui, souvent deux cartes sont en fonction à la maison, sur lesquelles peuvent être connectés en tout jusqu'à cinq récepteurs radio. 

 La carte microcontrôleur "primaire" est utilisée en permanence et trois récepteurs peuvent y être connectés. La carte "secondaire" est utilisée pour des tests et deux récepteurs peuvent y être connectés. Il est probable que je rajoute prochainement une troisième connexion sur cette carte secondaire pour en faire une carte de secours identique à la carte primaire.

Principe de connexion du microcontrôleur au récepteur radio :

 On prélève la tension aux bornes de la LED "Tune" (voyant de réception d'un signal fort) ou LED "Tuning" du récepteur. Mais connecté directement à la radio, le microcontrôleur ramène beaucoup de parasites. Une liaison par couplage optique est donc préférable : voir mes schémas dans les articles précédents.

 Sécurité avant tout ! Prenez toutes les précautions nécessaires lors de l'intervention dans un appareil, débranchez-le toujours du courant.


La plateforme cloud utilisée : IO Adafruit   (cool !)

Les données de réception sont transmises par le(s) microcontrôleur(s) selon le protocole MQTT à la plateforme IO Adafruit.
J'utilise un compte gratuit qui me permet d'utiliser un maximum de 10 flux de données et 5 tableaux de bord. Je recommande fortement cette plateforme car ce n'est pas possible à ma connaissance de publier des tableaux de bord publics sur d'autre plateforme sans compte payant.
En outre, la conception des tableaux de bord sur Adafruit est simple et performante, elle peut éviter du code dans les projets. Il y a juste la mise en page des tableaux de bord sur écran de smartphone qui s'avère un peu délicate.


Quelques remarques sur les récepteurs que j'utilise :

- D'un modèle de récepteur à l'autre, le seuil d'allumage de la LED est très variable. Mon vieux Sony icf-sw7600g est assez sensible, sa LED "Tune" s'allume avant que la réception ne soit véritablement audible. Sur mon Panasonic RF-3500, c'est l'inverse, le signal est déjà bien audible, mais sa LED "Tuning" ne s'allumera que lorsque le signal sera vraiment puissant.

- Sur mes récepteurs à DSP comme le Panasonic RF-2400D et le Prunus J-15, il y a un "mute" que l'on ne peut pas désactiver manuellement mais qui s'enlève automatiquement lorsque le signal est reçu suffisamment fort pour allumer la LED "Tuning". Je m'explique : tant que le signal reçu est faible, le récepteur diminue le niveau audio de la station reçue afin d'éviter d'entendre des grésillements ou autres bruits désagréables, ceci est conçu au départ pour améliorer le confort auditif de l'utilisateur "lamba".

Cependant, le "mute" est gênant pour le DXeur (l'amateur d'écoutes de stations lointaines) : il affaiblit encore l'écoute des stations reçues faiblement et on devra compenser en remontant le volume audio. Mais si le signal fluctue, ce qui très fréquent sur les ondes moyennes et ondes courtes, le signal reçu remontant, le "mute" se désactive et provoque soudain une écoute à un niveau sonore trop fort. Il faut donc remonter, baisser, remonter... le volume très souvent. J'ai remarqué un autre défaut lié au "mute" sur le Panasonic RF-2400D : un "tac", un bruit dans le signal audio lorsque le "mute" s'active ou se désactive, ce qui est gênant lorsqu'on écoute par exemple une station anglaise sur ondes moyennes avant le crépuscule, lorsque la propagation nocturne n'est pas encore établit et que le signal fluctue fortement et rapidement.

En prenant en considération le "mute" et le cadran analogique de ces récepteurs, il est parfois difficile de trouver la station recherchée. Sur ce type de récepteurs, on aura tout intérêt à se régler sur la station au moment dans la journée ou dans la nuit où elle peut être captée dans les meilleures conditions possibles. De plus, l'aide d'un autre récepteur à affichage numérique peut s'avérer utile pour lever le doute sur la station reçue.

Je ne veux cependant pas dénigrer les récepteurs à cadran analogique et DSP car, d'une part, j'aime bien les radios avec cadran à aiguille :-) , ils sont généralement peu onéreux, même les modèles disposant d'une alimentation secteur intégrée, ils disposent souvent d'une qualité audio correcte voire bonne.
Le DSP apporte de meilleures performances en ce qui concerne la stabilité, une sensibilité et la sélectivité du récepteur. Pour moi, c'est un progrès indéniable.

Les Panasonic RF-2400D et Prunus J-15 sont très stables, pour moi, le DSP est indispensable pour ne pas avoir à retoucher régulièrement l'accord sur les fréquences monitorées sur ces récepteurs.

Ce n'est pas le cas du Panasonic RF-3500, non DSP, avec un accord par condensateur variable, il a tendance à dériver et on ne peut pas le laisser quelques jours sans devoir retoucher son réglage en fréquence. Du coup, je ne l'utilise plus pour les longues sessions de monitoring mais juste pour des sessions de courtes durées et à portée de la main.

ici : Le tableau de bord principal de RXperiment

là : Le status actuel de RXperiment



*** A plus !  73 - Guy F8ABX 13/03/2022 ***